Qu’attendons-nous des responsables politiques ?

  • Pas d’expérimentation politique avec une « taxe santé » ou un système de consigne.
  • Réduire considérablement, voire supprimer, les contributions, taxes et redevances sur les produits alimentaires et les boissons.
  • Le cas échéant, soutenir les collaborations entre agriculteurs, entreprises alimentaires et détaillants.

Quel est l’enjeu pour l’avenir ? 

Nos chefs d’entreprise éprouvent de plus en plus de difficultés à vendre leurs produits de qualité dans leur propre pays.  

Pourtant, à l’étranger, nous enregistrons d’excellents résultats depuis de nombreuses années : nos exportations augmentent chaque année en moyenne de 5 %. Ce sont ces magnifiques performances qui font aujourd’hui de l’industrie alimentaire le principal employeur industriel et investisseur du pays. Par conséquent, nos chefs d’entreprise créent des emplois dans notre pays et offrent des opportunités à toutes sortes de profils.   

Toutefois, chez nous, le tableau est plus sombre : le marché intérieur est sous pression. En effet, en raison des nombreux impôts, taxes et contributions, le prix des produits alimentaires est trop élevé et les consommateurs vont de plus en plus souvent acheter leurs produits alimentaires et leurs boissons à l’étranger. En même temps, les relations au sein de la chaîne sont sous pression, il y a des lacunes et la Belgique est à la traîne dans des domaines essentiels comme l’e-commerce. À l’heure où les exportations sont risquées en raison de tensions commerciales internationales et du protectionnisme, nous devons unir nos forces pour renforcer notre marché belge. 

 

Comment l’industrie alimentaire assume-t-elle sa responsabilité ?

Nos chefs d’entreprise mettent tout en œuvre pour continuer à développer des produits de qualité, novateurs et variés pour le marché belge en déclin. En tant que secteur alimentaire, nous voulons également renforcer « l’écosystème belge » en examinant, avec d’autres partenaires de la chaîne, les possibilités de collaborer plus efficacement en tenant compte des nouvelles évolutions.  

En misant sur la qualité, la diversité et l’innovation et en cherchant des solutions sur base du dialogue avec les partenaires de la chaîne, nous tentons de renouer avec la croissance sur le marché national. D’ailleurs, plus nous parviendrons à vendre nos produits belges chez nous et plus nous maintiendrons l’activité, l’emploi et le pouvoir d’achat en Belgique. 

 

Qu’attendons-nous des responsables politiques ?

Fédéral/régional 

  • Pas d’expérimentations politiques avec une « taxe santé ».
  • Réduire considérablement, voire supprimer, les contributions, taxes et redevances sur les produits alimentaires et les boissons, comme par exemple les accises sur les boissons (non) alcoolisées et le café.
  • Reconnaître la Concertation de la Chaîne belge comme principal interlocuteur en matière de propositions relatives au marché national.

Flandre/Wallonie 

  • Pas d’expérimentations politiques avec un système de consigne.
  • Davantage de collaboration entre les agences de promotion VLAM et APAQ-W pour la promotion du secteur agroalimentaire sur le marché belge.