L’industrie alimentaire belge mise sur une croissance durable grâce à une stratégie ambitieuse

09.11.2017

FEVIA lance un troisième rapport de développement durable avec des ambitions concrètes

Bruxelles, le 9 novembre 2017 – Le troisième rapport de développement durable de l’industrie alimentaire belge montre la façon dont le secteur souhaite poursuivre sa croissance tout en apportant une réponse aux défis en matière de prospérité, de personnes, de société et d’environnement. Dans ce nouveau rapport, FEVIA, la fédération de l’industrie alimentaire belge, innove en fixant pour chaque défi une ambition concrète pour le secteur. En parallèle, FEVIA stimule, à l’aide d’initiatives concrètes, le développement durable des très nombreuses PME que compte le secteur alimentaire.

Une croissance durable sur-mesure pour les PME

C’est grâce à une stratégie d’exportation ambitieuse que l’industrie alimentaire belge a connu une croissance remarquable au cours des dernières années. Le secteur ne s’en cache pas, il souhaite poursuivre cette croissance. Mais celle-ci doit s’inscrire dans une stratégie globale en matière de développement durable, bien pensée et cohérente. Avec ce troisième rapport de développement durable, FEVIA présente la façon dont le secteur applique concrètement le développement durable dans la pratique.

« En tant que secteur, nous sommes continuellement en dialogue avec nos parties prenantes. Sur base de ces échanges, nous avons identifié 19 défis auxquels nous avons associé des ambitions concrètes pour tout le secteur. Bien entendu, chaque entreprise traduira cette ambition de manière personnelle. N’oublions pas que le secteur alimentaire compte en Belgique 95 % de PME employant moins de 50 travailleurs. Grâce à des initiatives très concrètes, nous aidons ces plus petites entreprises à intégrer le développement durable dans leur stratégie », souligne Guido Vanherpe, Président du Comité Développement durable de FEVIA.

76 initiatives concrètes

Pour chacun des 19 défis repris dans le rapport, FEVIA fixe non seulement une ambition, mais développe également 76 initiatives concrètes qui permettent au secteur de contribuer aux « Sustainable Development Goals » des Nations unies. Le rapport de développement durable de l’industrie alimentaire belge est axé sur 4 piliers :

  1. Prospérité : une industrie alimentaire florissante peut continuer à investir et créer de l’emploi. Les deux leviers de cette croissance sont l’exportation et l’innovation, stimulées par les 87 projets des plateformes d’innovation Flanders’FOOD et Wagralim. En tant que maillon central de la chaine agro-alimentaire, l’industrie alimentaire contribue au développement des autres maillons. Ainsi, pas moins de 61 % de toutes les matières premières transformées dans l’industrie alimentaire provient de la Belgique. Avec le “Code de conduite pour les relations commerciales équitables entre fournisseurs et acheteurs”, qui cette année encore s’est vu octroyer un président indépendant, les partenaires de la chaine continuent d’améliorer la collaboration entre fournisseurs et clients.
  2. Personnes : l’industrie alimentaire souhaite maintenir le taux d’emploi dans le secteur. Chaque année, l’industrie alimentaire est à la recherche de 8.000 travailleurs. Attirer des profils techniques constitue un réel défi. C’est la raison pour laquelle les entreprises alimentaires investissent dans des formations pour les travailleurs. Pour les entreprises qui achètent des matières premières en dehors de nos frontières, l’amélioration des conditions de travail des agriculteurs et des travailleurs figure en tête des priorités. Par le biais de la Belgian Alliance for Sustainable Palmoil, le secteur s’engage par exemple à acheter uniquement de l’huile de palme durable.
  3. Société : l’industrie alimentaire joue également un rôle quand il s’agit de promouvoir le bien-être général de la population. Avec des initiatives telles que la Convention Alimentation Equilibrée ou encore le Belgian Pledge, les entreprises alimentaires aident le consommateur à faire d’un choix sain, un choix facile. Les entreprises alimentaires ont également une responsabilité au sein de leur communauté locale, par exemple dans la lutte contre les déchets sauvages. L’industrie des emballages s’est dès lors engagée à contribuer annuellement pour 17 millions d’euros aux initiatives Mooimakers en Flandre et BeWapp en Wallonie.
  4. Planète : l’industrie alimentaire belge souhaite évoluer vers un secteur environnementalement neutre. Pour ce faire, elle réduit en premier lieu l’impact de ses propres activités sur l’environnement. Ainsi, le secteur a réduit ses émissions de CO2 de 64 % en 15 ans. A l’avenir, le secteur souhaite réduire l’impact environnemental des denrées alimentaires dans l’ensemble de la chaine.

Découvrez le rapport de développement durable en ligne : www.fevia-durabilité.be 
Consultez le résumé du rapport de développement durable dans cette vidéo