Le pain de Copains : bon, local, honnête et durable

26.01.2023

À peine 1 pain sur 10 est réalisé à partir de blé belge. « Nous pouvons faire mieux », estime Copains Group, un boulanger industriel installé à La Louvière. Olivier de Cartier, administrateur délégué : « Chez Copains, nous avons décidé en 2015 de ne travailler qu'avec des agriculteurs belges. Nous voulons proposer du pain belge de qualité supérieure et le faire en toute transparence. »

Le pain de notre terroir

Un grand nombre de consommateurs et d'entreprises alimentaires préfèrent les aliments et boissons composés autant que possible de matières premières locales de haute qualité. Copains Group souhaite miser encore davantage sur cet aspect et donc sur une chaîne de valeur entièrement locale.

« Tout le blé que nous utilisons provient de 6 agriculteurs belges », explique le directeur général Olivier de Cartier.

Pour voir de leurs propres yeux qu’il y a d’autres manières de faire, Copains s'est laissé inspirer par une randonnée à vélo de deux jours pour aller à la rencontre de la filière céréalière belge. 3 escales prouvent que c'est possible. Les ingrédients nécessaires pour cela ? Une chaîne courte avec suffisamment d'acteurs impliqués dans cette approche locale. Cela signifie : un nombre suffisant d'agriculteurs cultivant du blé, des entreprises alimentaires utilisant des matières premières locales, des magasins mettant en valeur les produits locaux et, enfin, des consommateurs prêts à y mettre le prix.

Travailler ensemble sur l'agriculture régénérative

En plus d'investir dans des chaînes de production locales, le producteur de pain s'engage également en faveur de la circularité et de la réduction des émissions de CO2. À cette fin, Copains travaille notamment avec la brasserie Brussels Beer Project. Copains utilise la drêche de la bière Babylone dans son pain. Olivier : « L'utilisation de la drêche, un produit résiduel de la bière, est une solution innovante pour boucler la boucle circulaire. » 

Depuis l'année dernière, Copains participe à un projet pilote avec Farm For Good, axé sur l'agriculture régénérative. Il s'agit d'améliorer la qualité des sols et d’y stocker du CO2 . Une ambition qui a des implications sur la production, puisqu'elle ne peut dépasser 12 000 pains par jour, voire 16 000 une fois les derniers ajustements effectués. 

Le prix est également légèrement supérieur à la moyenne. « C’est logique, car chaque maillon de la production de pain crée une certaine valeur. S'engager dans une chaîne courte a un certain prix. Ensemble, nous irons beaucoup plus loin », poursuit Olivier. « En termes de communication sur nos produits, il y a encore du pain sur la planche. Mais les consommateurs qui, depuis des années, recherchent du pain de haute qualité, dans le respect de l'environnement, frappent à la bonne porte chez nous. »

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