Voici les 5 termes que vous devez connaître pour faire des affaires au Japon

13.12.2022

22 membres de Fevia ont récemment participé à une mission économique belge au Japon en présence de S.A.R. la Princesse Astrid. Avec l'accord de partenariat économique UE-Japon comme catalyseur, nos entreprises ont cherché de nouvelles opportunités et renforcé leurs relations commerciales existantes. Mais ceux qui veulent faire des affaires au Japon ont tout intérêt à étudier la culture (commerciale) japonaise. Nous avons ouvert bien grand nos yeux et nos oreilles et avons noté 5 termes cruciaux du pays du soleil levant...

Kei-i

Le mot clé dans la société japonaise est « respect ». Le respect des autres et de l'environnement. Vous vous inclinez lorsque vous entrez sur votre lieu de travail, par respect pour vos collègues, qui vous saluez dans le matin et remerciez le soir pour leur travail. Vous ne mangez pas et ne téléphonez pas dans le train, par respect pour les autres passagers. Au cinéma, on assiste à un film en silence jusqu'à ce que le générique de fin soit terminé, par respect pour les réalisateurs.

Dans le monde des affaires, le kei-i se traduit, entre autres, par le fait de se mettre d'accord avant une réunion pour maintenir l'harmonie, d'échanger des cartes de visite (que l'on étudie longuement) avec deux mains, et de répartir les chaises dans une réunion en fonction de la hiérarchie.

En tant qu'entreprise belge, vous devez apprendre ces coutumes pour développer de bonnes relations avec vos partenaires commerciaux. Toute une série d'entreprises alimentaires de la délégation les ont parfaitement maîtrisées, comme en témoignent les relations à long terme qu'elles entretiennent avec leurs importateurs, qui durent parfois depuis 20 ans. Elles ont utilisé cette mission pour entretenir et renforcer leurs relations. Le fait que les entreprises aient pu mettre leurs partenaires en contact avec S.A.R. la Princesse Astrid a représenté une énorme valeur ajoutée.

Kaizen

Le kaizen est l'art de l'amélioration. Le perfectionnement d'un mouvement, au tir à l'arc par exemple, d'une action, comme faire des gyoza (raviolis), et aujourd'hui même de prendre un selfie.

Nous avons clairement constaté cette recherche de la perfection lors de nos visites de supermarchés et de magasins de boissons : tous les produits sont uniformes, parfaitement espacés et les aliments frais sont souvent emballés individuellement, ce qui nous semble encore un peu étrange.

Il était agréable de voir combien de produits des membres de Fevia brillaient dans les rayons japonais. Cela a donné aux « nouveaux » de la délégation la certitude qu'en tant qu'entreprise belge, il est effectivement possible de gagner la confiance des consommateurs japonais.

Nous avons également constaté le Kaizen dans la brasserie traditionnelle de saké de Konishi Brewing Inc, le plus grand importateur de bière belge au Japon. Pour produire cette boisson alcoolisée, le riz est sélectionné, poli, cuit à la vapeur, fermenté et pasteurisé. Ce respect du processus, de la tradition et de la qualité séduit également les Japonais dans les produits alimentaires et les boissons belges. Le chocolat belge y est notamment synonyme de « qualité ».

Kanpai

Santé ! Les participants à la mission économique l'ont souvent prononcé, avec en point d'orgue le « Kanpai ! » prononcé conjointement par S.A.R. la Princesse Astrid, le ministre Lahbib, le Premier ministre Jambon et les secrétaires d'État Smet et Michel, ainsi que par toute une foule de visiteurs lors du Belgian Beer Weekend à Tokyo. Ensemble, ils ont trinqué à la culture de la bière belge et à l'appréciation des Japonais pour notre patrimoine mondial belge de l'UNESCO, mais aussi aux boissons sans alcool et aux spiritueux de nos membres, qui sont également très appréciés sur le marché japonais.

Nous avons également porté un toast à S.A.R. la Princesse Astrid, qui s'est vu décerner le titre de Grand Maître Honoraire de la Chevalerie du Fourquet des Brasseurs, pendant la mission, et pour son enthousiasme et son attention envers chacun des participants. Et nous disons aussi Kanpai aux équipes de l'Agence du commerce extérieur, du SPF Affaires étrangères et des agences régionales pour le commerce international qui ont mis sur pied une mission économique plus que réussie, la troisième en un an d'ailleurs.

Takoyaki

Ces boules de pieuvre japonaises sont le symbole d'Osaka, la ville de la street food au Japon. À Osaka, la street food est élevée au rang d'art, tout y est aussi savoureux et préparé avec le plus grand soin. Là où Tokyo symbolise le style et la classe du Japon et Kyoto la tradition, Osaka représente le côté amusant et la nourriture. Le point de départ idéal pour l'exposition universelle de 2025, en ce qui nous concerne !

Society 5.0

Les Japonais ont un objectif avec l’Expo2025 : contribuer à la réalisation des objectifs de développement durable. Pour cela, ils prennent comme point de départ la « society 5.0 » : la société qui suit les sociétés de la chasse, de l'agriculture, de l'industrie et de l'information. Ils ont présenté ce modèle comme un projet de société mondial s'attaquant aux grands défis grâce à la technologie, à l'intelligence artificielle, à la robotique, au big data et à la biotechnologie.

Le thème de l'Expo est « Designing a future society », avec le sous-thème « Saving lives » dans le secteur où sera situé le pavillon belge. Fevia et ses membres sont prêts à contribuer à ce thème important : avec notre roadmap de développement durable de l'industrie alimentaire belge, notre industrie a l'ambition de travailler ensemble pour un système alimentaire durable, aidant chacun à profiter de la vie de manière saine.

Dans le restaurant et la boutique du pavillon belge, nous montrerons à nouveau que nous sommes un #SmallCountryGreatFood. Expo2025 Osaka, here we come !

Toutes les photos de Fevia de la mission économique belge au Japon sont disponibles ici