Formations

Nombreux postes vacants

Le FOREM, l’organisme de l’emploi de la Région wallonne, ayant changé la nomenclature des métiers au cours de l’année 2022, il n’est malheureusement plus possible de faire appel à ses statistiques. C’est pourquoi uniquement les données du VDAB (Région flamande) sont ici reprises.

Les offres d’emploi dans des métiers de l’industrie alimentaire reçues par le VDAB avaient bondi de 37 % entre 2021 et 2019. Sur l’année 2022, ce nombre est resté à peu de choses près à ce niveau historiquement haut (-23). On constate néanmoins un fort ralentissement des offres reçues à partir de juillet 2022.

Plus de 44% des offres d’emploi concernent des métiers industriels, parmi lesquels on compte de nombreuses fonctions critique ou métiers en pénurie.

En 2022, Alimento a répertorié chaque jour en moyenne 3.500 offres d’emploi sur le site www.foodatwork.be.

La participation à la formation reste élevée

Dans l’industrie alimentaire, plus de 4 travailleurs sur 10 a suivi une formation formelle en 2018. Pour la formation informelle, il s’agit d’un travailleur sur trois. Cette proportion reste stable au fil des ans.

On entend par formation professionnelle formelle, les cours et les stages conçus par des formateurs. Ces formations sont caractérisées par un haut degré d’organisation du formateur ou de l’institution de formation. Elles se déroulent dans un lieu nettement séparé du lieu de travail.

La formation professionnelle informelle se caractérise par un haut degré d’auto-organisation (horaire, lieu, contenu) et un contenu déterminé en fonction des besoins individuels, sur le lieu de travail. En font partie par exemple la formation sur le tas, le tutorat ou encore le coaching.