Quelles sont nos questions prioritaires pour les responsables politiques ?

  • Soutien à l’autorégulation avec le code de publicité et le Belgian Pledge. 
  • Un système européen harmonisé pour des formes additionnelles d’étiquetage nutritionnel. 
  • La création d’un centre de référence neutre, crédible et étayé scientifiquement pour la communication en matière d’alimentation et de santé. 

Quel est l’enjeu pour l’avenir ? 

Pour les consommateurs, la tâche n’est pas simple. Chaque jour, les médias publient des articles qui associent des produits alimentaires ou des ingrédients à un effet sur la santé. Comment le consommateur peut-il, dans ce flux d’informations et d’opinions (souvent opposées) recueillir les bons messages en matière d’alimentation et de santé ?  

Les deux principaux canaux par lesquels nos entreprises communiquent avec les consommateurs au sujet de leurs produits sont l’étiquette et les actions marketing.  

Un premier grand défi pour l’industrie alimentaire consiste à adopter une attitude responsable envers les enfants en matière de marketing des produits alimentaires.  

Le second défi consiste à aider les consommateurs à faire des choix équilibrés, par exemple, en communiquant clairement des informations nutritionnelles et autres sur l’étiquette. Mais au fond, qu’entend-on par clairement ?  

 

Comment l’industrie alimentaire assume-t-elle sa responsabilité ?

Fevia a lancé deux initiatives d’autorégulation en matière de publicité et de marketing : le code de publicité et le Belgian Pledge.  

Le code de publicité pour les denrées alimentaires a été rédigé en 2004 suite à un partenariat entre Fevia et UBA (l’Union belge des Annonceurs). Le code est d’application pour toute publicité destinée spécifiquement à la Belgique et portant sur les denrées alimentaires qui peuvent être achetées dans le commerce de détail et qui sont directement destinées au consommateur. Pour chaque année civile, le Jury d’éthique publicitaire rédige un rapport d’évaluation (voir www.jep.be). Le nombre de plaintes justifiées traitées par le JEP est resté plus ou moins stable ces dernières années. L’objectif de l’industrie alimentaire est de réduire au minimum le nombre de plaintes justifiées. 

Les 55 signataires du Belgian Pledge s’engagent à ne plus faire de publicité visant des enfants de moins de 12 ans, sauf pour des produits alimentaires et des boissons qui répondent à des critères nutritionnels communs du Pledge européen. Leurs engagements s’appliquent à différents canaux de communication comme : publicité à la TV, dans la presse écrite, sur les sites web d’entreprises, dans les écoles primaires et sur les profils d’entreprises dans les médias sociaux. 

Pour plus d’informations sur le Belgian Pledge : www.belgianpledge.be

Qu’attendons-nous des responsables politiques ?

Fédéral 

  • Soutien à des initiatives d’autorégulation comme le code de publicité et le Belgian Pledge qui anticipent plus rapidement que la législation l’évolution des formes de marketing et dont l’effet est prouvé.  
  • Un système européen harmonisé pour des formes additionnelles d’étiquetage nutritionnel. Pour aider les consommateurs à opérer des choix bien informés, les méthodes additionnelles pour présenter la valeur nutritionnelle des produits doivent, selon Fevia, toujours respecter 2 principes : 
    • elles doivent être compréhensibles pour le consommateur. 
    • les critères sous-jacents et la méthodologie doivent être transparents, et reposer sur une étude scientifique et en conformité avec les recommandations nutritionnelles sur lesquelles il existe un consensus au niveau européen. 

Fédéral/Flandre/Wallonie 

  • La création d’un centre de référence pour la communication en matière d’alimentation et de santé pour contrebalancer les informations chaotiques et souvent contradictoires dans les médias. Un tel centre de référence doit être neutre, crédible et étayé scientifiquement et doit se composer d’experts en technologie, en microbiologie, en législation, en diététique et en communication.