Fevia conteste la critique unilatérale de l’approche marketing envers les enfants

28.09.2021

Fevia, la fédération de l’industrie alimentaire belge, est très contrariée par la manière caricaturale dont l’association des consommateurs Test Achats attaque le secteur avec un rapport unilatéral et incorrect sur le marketing des produits alimentaires envers les enfants. 

« Avec le Belgian Pledge, nous avons une approche qui fonctionne et qui encourage les entreprises à continuer d’innover. Nous souhaitons entamer le dialogue sur la manière dont nous pouvons, en tant que secteur, mieux répondre à la demande légitime de marketing responsable, mais un appel unilatéral à une législation qui permettrait aux enfants de grandir dans un monde sans publicité est irréaliste », déclare Bart Buysse, CEO de Fevia.

L’industrie alimentaire belge est consciente depuis des années du défi que représente la communication responsable envers les jeunes. Avec le Belgian Pledge, Fevia, Comeos et l’UBA veillent à ce que la barre soit placée encore plus haut pour les entreprises qui font de la publicité envers les jeunes. Grâce à cette initiative autorégulatrice, les entreprises alimentaires, les commerçants, les chaînes de restaurants et les traiteurs signataires prennent des engagements clairs quant à la publicité destinée aux enfants de moins de 12 ans.

« Avec le Belgian Pledge, nous encourageons les entreprises à investir dans l’innovation et à mettre sur le marché des produits qui contiennent moins de matières grasses, de sucre ou de sel, par exemple. Seules les entreprises qui répondent à des critères nutritionnels de plus en plus stricts peuvent encore faire de la publicité envers les enfants. Nous ne pensons pas que les jeunes doivent être coupés de toute forme de publicité, mais qu’il est préférable de la limiter aux options les plus appropriées », déclare Bart Buysse.

Les engagements des signataires du Belgian Pledge, qui représentent ensemble environ 80 % du marché de la publicité alimentaire, répondent également à l’évolution rapide de l’utilisation des médias par les enfants. En 2017, le Belgian Pledge a été élargi aux réseaux sociaux et, depuis 2020, il s’applique également aux influenceurs en ligne. En ce sens, cette initiative est beaucoup plus rapide qu’une législation. Les signataires s’engagent également à faire vérifier leurs engagements par des partenaires indépendants. Les rapports de monitoring indépendants, qui sont disponibles sur le site web du Belgian Pledge, confirment à chaque fois que les signataires respectent leurs engagements.

Cette initiative fait maintenant l’objet de critiques de la part de Test Achats sur la base d’une sélection « d’emballages et de publicités diffusées à la télévision et en ligne de 179 en-cas ». Malheureusement, l’association des consommateurs n’est pas très transparente sur les critères qu’elle a utilisés pour faire cette sélection à elle seule. Il ne semble y avoir aucune approche scientifique dans le rapport de Test Achats. L’affirmation selon laquelle l’industrie alimentaire ne respecterait pas ses propres engagements volontaires au niveau européen est également fondée sur une interprétation manifestement incorrecte de ces engagements.

« En tant qu’industrie alimentaire belge, nous sommes bien conscients de notre responsabilité envers les consommateurs. Communiquer avec les jeunes nécessite une approche spécifique, que nos entreprises alimentaires mettent en œuvre avec le Belgian Pledge. Ils savent que cela a des limites et que leur publicité est scrutée d’un œil critique. Avec des critiques constructives et fondées, nous sommes disposés à travailler au développement du Belgian Pledge. À cette fin, nous travaillons en étroite collaboration avec toutes les parties prenantes, y compris les responsables politiques. Une telle approche, fondée sur des engagements volontaires et un dialogue constructif, est la meilleure garantie de véritables résultats », conclut Bart Buysse.