FEVIA met en garde contre des conséquences perverses de la campagne diffamatoire des prix

10.12.2010

En 2009, les prix belges des denrées alimentaires transformées ont augmenté beaucoup plus vite que dans les pays voisins. C’est la conclusion de l’observatoire des prix dans son premier rapport annuel.

Ce qui est moins souligné à cet égard, c’est le rôle du consommateur.  Le rapport est toutefois beaucoup plus nuancé à ce sujet, comme la citation suivante le démontre :

"Le consommateur a le choix parmi un large éventail de produits, ce qui lui donne la possibilité, s’il le souhaite, de s’approvisionner sur un segment moins cher et plus concurrentiel  du marché. Les préférences individuelles des consommateurs et/ou l’information incomplète de ces derniers concernant le marché  semblent faire en sorte qu’une partie de ceux-ci s’avère encore prêt à payer un prix plus élevé pour un produit similaire".

Le prix des denrées alimentaires est la conséquence logique de l’équilibre entre l’offre et la demande. L’observatoire des prix a comme mission de vérifier si le marché fonctionne correctement. FEVIA souhaite cependant mettre en garde contre l’utilisation de comparaisons avec les pays voisins pour mettre en question la fixation des prix en Belgique. Une pression injustifiée et unilatérale sur les prix peut en effet conduire à des effets secondaires pervers pour le développement économique du secteur. Un focus exclusif sur les prix risque de conduire à un affaiblissement sur le marché des producteurs, ces derniers essayant de se positionner sur base d’autres éléments que seulement le prix (la qualité, la diversité de l’offre, l’innovation, etc...).

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