L'industrie alimentaire s'oppose à de nouvelles taxes: la compétitivité est sacrifiée à titre d'expérience fiscale -

18.09.2015

Bruxelles, le 18 septembre 2015. Les médias annoncent que le gouvernement déciderait déjà aujourd’hui d’introduire de nouvelles taxes sur certains produits alimentaires.

C’est un secteur en particulier qui est visé, à savoir celui des boissons rafraîchissantes. Et pourtant, ce secteur est déjà fortement taxé (400 millions d’euros par an de taxe d’emballage et d’accises), ce qui fait qu’aujourd’hui, les prix de ces produits sont sensiblement plus élevés que dans les pays voisins.

Cette nouvelle taxe, qui s’ajoute à la taxe d’emballage et aux accises existantes, ne fera qu’augmenter les achats transfrontaliers et nuira à la compétitivité (et donc à l’emploi et aux investissements). Cela n’est donc pas cohérent avec l’accord gouvernemental qui prévoit qu’un maximum soit investi pour renforcer la compétitivité (“jobs, jobs, jobs”).

D’un autre côté, les effets de telles taxes sur la santé publique sont très incertains et n’ont pas encore été suffisamment étudiés. En fait, la compétitivité des entreprises belges est donc sacrifiée à titre d’expérience fiscale.
L’industrie alimentaire fournit déjà beaucoup d’efforts dans divers domaines : composition des produits (réduction en sel, réduction en acides gras trans,…), informations nutritionnelles sur l’étiquette, publicité et marketing responsables. Elle est prête à fournir des efforts supplémentaires en concertation avec les autorités compétentes et tous les acteurs concernés.

FEVIA plaide pour continuer et élargir de telles actions positives qui, dans la lutte contre l’obésité, sont plus efficaces que de simples taxes déguisées en taxes santé.

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