La voix de l'industrie alimentaire : du plus grand moteur industriel aux règles plus strictes en matière de publicité
Que mangerons-nous demain ? C’est pour répondre à cette question que le secteur alimentaire souhaite prendre l'initiative de collaborer avec les consommateurs, les partenaires de la chaîne et d’autres stakeholders à un système alimentaire sain et durable. Pour cela, nous avons besoin d'une politique déterminée : un message clair que Fevia a partagé dans les médias ces derniers mois.
Le rapport économique annuel : un moteur à la rentabilité vacillante
Avec la présentation de son rapport économique annuel, Fevia a souligné le rôle essentiel de l'industrie alimentaire belge en tant que plus grand employeur industriel et investisseur du pays. Le secteur poursuit sa croissance en termes de chiffre d’affaires, d’emploi et d'investissements, mais parallèlement fait face à une rentabilité historiquement faible. Dans un climat économique très incertain, Fevia appelle à une politique stimulante qui donne de l'oxygène aux entreprises pour continuer à innover et renforcer leur durabilité. Ce n’est qu’à cette condition que nous pourrons préserver une alimentation à la fois abordable et prête pour l’avenir.
- De Tijd | Voedingsbedrijven hekelen macht van supermarkten
- L'Echo | La rentabilité de l'industrie alimentaire est mise sous pression
- La Libre | L'industrie alimentaire belge perd du terrain chez ses voisins
- Trends | Belgische voedingsindustrie kreunt onder hoge kosten en prijsdruk van supermarkten
- De Standaard | Zijn de vette jaren voorbij? Na lange periode van groei botst Belgische voedingssector op zijn limieten
- Tendances | Ralentissement de la croissance de l’industrie alimentaire
- Gondola | Belgische voedingsbedrijven hekelen te grote onderhandelingsmacht supermarktketens
Le Belgian Food Advertising Code : des règles plus strictes en faveur des jeunes
À partir de 2026, le secteur appliquera des règles plus strictes en matière de publicité à destination des enfants et des jeunes. Ces mesures ont été officiellement fixées en mai dernier dans le nouveau Belgian Food Advertising Code. Pour les aliments et boissons ne répondant pas à des critères nutritionnels spécifiques, la publicité envers les jeunes de moins de 16 ans sera interdite, aussi bien en ligne qu’à proximité des écoles. Cette autorégulation renforcée, supervisée par le Jury d'Éthique Publicitaire (JEP), montre que le secteur s'engage de manière proactive pour un environnement plus sain et qu'il prend sa responsabilité sociale au sérieux.
- De Tijd | Geen reclame voor ongezonde voeding meer voor jongeren
- Le Soir | De nouvelles règles pour encadrer la publicité ciblant les moins de 16 ans : révolution ou écran de fumée ?
- HLN | Geen reclame meer voor ongezonde voeding op sociale media
- L'Echo | Les jeunes de moins de 16 ans verront moins de pub pour des aliments malsains
Les prix dans les supermarchés : les faits sur la table
Le débat sur la hausse des prix dans les supermarchés conduit parfois à une vision déformée du rôle des entreprises alimentaires. Fevia a mis les choses au clair : les hausses de prix sont le résultat de fortes augmentations des coûts des matières premières, de l'énergie et de la logistique, qui pèsent lourdement sur les marges des entreprises. L'idée que le secteur en tire des bénéfices est fausse. Au contraire, la rentabilité est à un niveau historiquement bas. Fevia appelle à plus de nuance et demande aux décideurs politiques et aux médias de réévaluer notre alimentation à sa juste valeur.
- LN24 | Prix dans les supermarchés: le consommateur belge perdant?
- Tendances | La sécheresse et la fiscalité font monter l’inflation
La santé : une responsabilité partagée
Dans le cadre des nouvelles recommandations alimentaires du Conseil Supérieur de la Santé, Fevia a réaffirmé son engagement en faveur de l'alimentation et la santé. Le secteur mise depuis des années sur l’amélioration des produits, des portions plus petites, un étiquetage clair et un marketing adapté. Dans le même temps, Fevia reconnaît que la santé est une responsabilité partagée. Collaborer avec les autorités, les professionnels de la santé, l’enseignement et les consommateurs reste nécessaire pour faciliter l’accès à des choix alimentaires plus sains et les rendre plus attractifs.