Faire grève contre les entreprises, c’est faire grève contre sa propre prospérité : FEVIA déplore l’attitude des syndicats

07.10.2016

La décision des syndicats de mener aujourd’hui des actions contre les entreprises est incompréhensible pour FEVIA, la fédération de l’industrie alimentaire. En menant des actions, les syndicats barrent le chemin aux solutions constructives portées par le dialogue social, causent des dommages économiques et nuisent à l’image des entreprises alimentaires. De plus, ils sapent de ce fait les indispensables efforts des mois écoulés visant à renforcer la position concurrentielle du secteur. FEVIA invite les syndicats à travailler ensemble et non pas les uns contre les autres afin de maintenir l’emploi dans notre pays.

Les fermetures récemment annoncées de plusieurs sites de production et leur impact sur les travailleurs concernés et leur famille ne laissent personne de marbre, FEVIA pas moins que les autres. Il faut maintenant tout mettre en œuvre pour les accompagner correctement et leur permettre de trouver de nouvelles opportunités le plus vite possible. Ces opportunités existent, surtout dans l’industrie alimentaire. C’est le seul secteur industriel qui a réussi ces 10 dernières années à maintenir l’emploi malgré une accumulation de taxes et cotisations qui nuisent à la compétitivité des entreprises belges.

Dans ce contexte, l’appel des syndicats à mener des actions et des grèves aujourd’hui, spécifiquement dirigées contre les entreprises, est totalement déplacé. L’industrie se trouve devant de grands défis, comme le handicap du coût salarial, le travail maniable et l’âge de la pension. Ces défis doivent se discuter autour d’une table de négociation, avec un esprit ouvert et non pas dans la rue ou sur un piquet, ni en s’en tenant à des « droits à priori acquis ». Nos entreprises et leurs travailleurs ont besoin de réponses à ces nouveaux défis sociétaux, réponses qui garantiront aussi la prospérité aux générations futures.