Les fraudeurs n’ont pas leur place dans l’industrie alimentaire belge

12.03.2018

Bruxelles, le 12 mars 2018 – Pour Fevia, la fédération de l’industrie alimentaire belge, les fraudeurs n’ont pas leur place dans la chaine alimentaire. Les pratiques frauduleuses de quelques-uns menacent de compromettre l’image de l’ensemble du secteur et représentent une forme de concurrence déloyale pour les nombreuses entreprises alimentaires belges qui investissent quotidiennement dans la qualité et la sécurité alimentaire. Fevia souhaite participer à la réflexion sur la façon dont nous pouvons empêcher une telle fraude individuelle à l’avenir.

« En tant qu’industrie alimentaire, nous sommes parfaitement conscients que nous devons mériter la confiance du consommateur. Pour les 4.400 entreprises de notre secteur qui y travaillent durement et qui investissent quotidiennement dans la sécurité alimentaire, l’affaire Veviba est un coup dur, » déclare Jean Eylenbosch, président de Fevia. « Nous ne pouvons accepter que l’ensemble du secteur soit mis dans le même sac que les fraudeurs qui contournent les règles délibérément. Nous avons hâte de découvrir les résultats de l’analyse, mais il est désormais évident que cette affaire portera préjudice à notre image. »

L’industrie alimentaire belge a considérablement investi dans la sécurité alimentaire ces dernières années et s’est construit une réputation solide à cet égard, ce qui se traduit, au niveau international, par une augmentation de l’exportation. Les pays tiers font d’ailleurs référence au système belge pour le contrôle de la sécurité alimentaire avec la combinaison du guide d’autocontrôle, de la notification obligatoire et du contrôle par l’Agence Fédérale indépendante pour la Sécurité Alimentaire (AFSCA).

« Bien que notre système de contrôle de la sécurité alimentaire soit déjà très solide aujourd’hui, Fevia a donné des conseils à ses membres afin de détecter les fraudes et d’écarter les fournisseurs douteux. Cependant, personne n’est immunisé à 100% contre la fraude occasionnée par des tiers qui contournent les règles délibérément. Nous souhaitons donc participer, en collaboration avec les parties concernées, à une réflexion sur la manière dont nous pouvons attaquer au mieux les fraudeurs et les empêcher de porter préjudice à notre image, » affirme Chris Moris, directeur général chez Fevia.