La voix de l'industrie alimentaire : de la taxe sur les déchets sauvages à l’accord commercial UE – États-Unis
Que mangerons-nous demain ? C’est pour répondre à cette question que le secteur alimentaire souhaite prendre l'initiative de collaborer avec les consommateurs, les partenaires de la chaîne et d’autres stakeholders à un système alimentaire sain et durable. Pour cela, nous avons besoin d'une politique déterminée : un message clair que Fevia a partagé dans les médias ce dernier mois.
L’accord commercial UE – États-Unis pousse l’industrie alimentaire belge à la réflexion
L'Union européenne et les États-Unis ont signé un accord commercial imposant désormais un droit de douane de 15 % sur les produits alimentaires et les boissons européens. Fevia voit d'un bon œil la fin d’une longue période d’incertitude pesant sur les entreprises alimentaires belges, mais exprime son inquiétude face à l’instauration du droit de douane, notamment pour les sous-secteurs fortement dépendants des exportations. Face aux tensions géopolitiques actuelles, des mesures structurelles s’imposent pour préserver la compétitivité internationale du secteur.
- DH | L'accord met fin à l'incertitude mais une taxe de 15% est "une mauvaise nouvelle"
- La Libre | L'accord met fin à l'incertitude mais une taxe de 15% est "une mauvaise nouvelle"
- La Libre | Droits de douane : les États-Unis représentent 3 % des exportations alimentaires wallonnes
- Le vif | Droits de douane: pourquoi l’accord USA-UE pourrait être dramatique pour l’économie belge
- Radio 1 | Impact handelsakkoord op Belgische chocolatiers: "Amerikaanse consument zal uiteindelijk zien dat prijs zal stijgen"
L'industrie alimentaire wallonne sous pression après une année difficile
L’année 2024 s’est révélée particulièrement éprouvante pour l’industrie alimentaire wallonne. La baisse de 2,9 % du chiffre d’affaires s’accompagne d’une production retombée au niveau le plus faible depuis 2017, tandis que les exportations diminuent pour la deuxième année consécutive. Lors de la Foire Agricole de Libramont, Fevia Wallonie a appelé à renforcer la collaboration au sein de la chaîne alimentaire, à garantir des échanges commerciaux équitables et à mettre en place une politique cohérente en concertation avec toutes les parties prenantes. L’objectif : travailler ensemble à la création d’un système alimentaire durable.
- Tendances | Industrie alimentaire wallonne : production en chute, fiscalité en surchauffe
- L'Echo | "Lasagne" de taxes, achats transfrontaliers: une année difficile pour l'industrie alimentaire wallonne
- L'Echo | Avec TomorrowFood, la transition agroécologique fait son festival à la Foire de Libramont
- Moustique | Agro-alimentaire : le secteur est au plus bas depuis 2017, en cause ? "La lasagne"
Taxe sur les déchets sauvages... poubelle !
Début juillet, les trois régions belges ont approuvé l’instauration d’une taxe sur les déchets sauvages, visant à responsabiliser les producteurs pour les coûts liés au ramassage des déchets sauvages. Cette mesure représente un coût supplémentaire de 102 millions d’euros pour les entreprises qui commercialisent certains emballages, en plus des taxes sur les emballages déjà en vigueur. La facture globale s’élève à 753 millions d’euros, ce qui constitue un poids considérable pour des entreprises déjà affectées par des coûts importants et des désavantages concurrentiels. Fevia s’oppose à cette nouvelle taxe qui, selon Bart Buysse, CEO Fevia, encouragera encore davantage les achats transfrontaliers : « La forte pression fiscale, notamment sur les emballages de boissons, est déjà un facteur majeur de l’augmentation des achats transfrontaliers. »
- Telesambre | La nouvelle taxe sur les déchets sauvages fait des remous: "3 à 4 fois plus chère" qu'à l'étranger
- L'Avenir | "3 à 4 fois plus cher qu'à l'étranger": la future nouvelle taxe sur les déchets sauvages fait bondir les différentes fédérations
- RTL info | Cette nouvelle taxe sera « 3 à 4 fois plus chère » en Belgique qu’à l’étranger
- RTBF | Déchets sauvages : une taxe "3 à 4 fois supérieure" à nos voisins, dénoncent les producteurs
- DH | Cette nouvelle taxe qui va encore faire mal au portefeuille : "Elle est impossible à justifier !"
- De Standaard | Komt de zwerfvuiltaks er nu dan toch? Vlaanderen en Brussel wachten op Wallonië
- Bruzz | Belgische gewestregeringen zetten licht op groen voor zwerfvuiltaks
Pression internationale sur les entreprises alimentaires belges
L'industrie alimentaire belge continue de subir la pression de la concurrence étrangère, comme le modèle ultra-bon marché de Temu, qui va à l’encontre de notre engagement en faveur de la qualité et de la durabilité. Les achats transfrontaliers restent également populaires : bien que le nombre de Belges se rendant en France pour faire leurs courses ait diminué en 2025, la valeur totale des achats transfrontaliers a augmenté de 25 % sur l’année écoulée. La taxe française sur les boissons sucrées, entre autres, a réduit l’avantage de prix. Résultat ? Les consommateurs se tournent de plus en plus vers le Luxembourg et l’Allemagne pour faire leurs achats. Fevia appelle à une concurrence juste et équitable, afin d’assurer une rémunération adéquate à chaque maillon de la chaîne.
- Le Soir | Faire ses courses en France perd de l’intérêt pour les Belges
- Sudinfo | Les Belges se sont moins rendus en France pour faire leurs courses cette année : « Certains de ces clients vont maintenant au Luxembourg et en Allemagne »
- RTL info | Moins de Belges font leurs courses en France : deux pays attirent désormais les consommateurs
- Trends Z | Reportage sur l'industrie alimentaire wallonne
- La Libre | Il y a eu moins de caddies belges en France en 2025
- L'Avenir | Temu vend des noix, des pâtes et des friandises sur sa plateforme belge : y a-t-il un risque pour nos consommateurs et pour nos producteurs ?
- Moustique | Ce soir on mange made in China? Ce géant chinois de l'e-commerce proposera bientôt des produits frais...