Aan tafel met ministers
06.05.2025 Actualité

Le secteur alimentaire à la table des nouveaux ministres et cabinets

Maintenant que les gouvernements en Flandre, en Wallonie et au niveau fédéral sont en place (la région bruxelloise se fait toujours attendre), Fevia est pleinement engagée dans des rencontres stratégiques avec les nouveaux ministres et cabinets qui jouent un rôle clé pour le secteur alimentaire. Ces échanges sont essentiels pour mettre en avant nos priorités, faire part de nos défis, ajuster les politiques en ce sens et bâtir ensemble un avenir durable et compétitif pour le secteur.

L'industrie alimentaire en tant que partenaire stratégique

Une fois les gouvernements formés, nous engageons le dialogue avec tous les ministres compétents pour le secteur alimentaire, répartis sur les quatre niveaux de gouvernance. À chaque niveau politique, nous soulignons l'importance de notre secteur et notre volonté de collaborer. Nous souhaitons ainsi renforcer notre position en tant que maillon indispensable de l'économie belge et de la chaîne agroalimentaire, en tant que moteur économique, innovateur, employeur et pionnier dans la transition vers un système alimentaire durable. Ces rencontres sont un levier important pour donner à notre secteur une place stratégique lors de la prochaine législature et établir une coopération durable avec le monde politique.

Bezoek Clarinval

Forte présence en Wallonie : large éventail de thématiques

En Wallonie, le dialogue est déjà bien engagé. Notre délégation s’est notamment entretenue avec le ministre-président Dolimont, le vice-président et ministre Pierre-Yves Jeholet, la ministre de l’Agriculture Anne-Catherine Dalcq et la ministre de l’Énergie et du Climat Cécile Neven. Le ministre de l’Environnement et de la Santé Coppieters, la ministre de l’Enseignement Glatigny et le ministre de la Mobilité Desquesnes nous ont également reçus pour des discussions de fond.

Épinglons, en particulier, la création du nouveau Forum de l'Industrie, en collaboration avec le ministre Jeholet. Cette plateforme a pour ambition de jeter les bases d'un avenir industriel durable en Wallonie. Au total, huit rencontres bilatérales ont eu lieu en Wallonie, ainsi que plusieurs réunions avec les cabinets. Les discussions ont, entre autres, porté sur le cadre d'une politique industrielle forte, la simplification administrative, l'innovation, l'agriculture et la coopération dans la chaîne agroalimentaire, l'énergie, l'eau, l’emballage, l'éducation et une politique de santé préventive.

En Flandre : concertation structurelle par le biais du Forum de l'Industrie

En Flandre également, nous continuons à privilégier un dialogue régulier et structurel. Nous avons fréquemment des concertations avec le ministre-président Matthias Diependaele et les ministres Brouns, Demir, Depraetere et De Ridder, notamment par l'intermédiaire du Forum de l'Industrie. Deux éditions de ce Forum ont ainsi eu lieu le 6 décembre 2024 et le 17 mars 2025. En outre, des séances de travail sont organisées de façon continue avec les cabinets concernés sur des dossiers stratégiques pour notre secteur. La préservation de la compétitivité de l'industrie flamande en est le fil conducteur, mais d’autres axes de travail portent sur la recherche de solutions face à la pénurie de talents techniques sur le marché de l’emploi, sur les conditions nécessaires à la décarbonation et l'économie circulaire, ainsi que sur l’importance de l'innovation et sa valorisation dans l'industrie. 

Une rencontre bilatérale formelle a également eu lieu avec le ministre-président Diependaele, consacrée aux défis de l'industrie alimentaire. Dans ce cadre, nous avons à nouveau souligné l'importance économique de notre secteur, y compris dans la chaîne alimentaire au sens large, et nous appelons à une reconnaissance en tant que secteur stratégique. En ce qui concerne le climat et l’énergie, Fevia Vlaanderen a récemment rencontré le cabinet Depraetere. Les intérêts des nombreuses PME de l'industrie alimentaire diffèrent en effet de ceux des grandes entreprises à forte consommation énergétique dans d’autres branches d’activité. Compte tenu de l’importance du dossier sur les emballages, des contacts ont aussi été établis avec le cabinet Brouns. Notre rôle est de défendre l’ensemble des entreprises alimentaires.  

Bezoek Crucke

Premiers entretiens au niveau fédéral, centrés sur la compétitivité, la politique alimentaire et les relations commerciales équitables

Après les discussions constructives aux niveaux flamand et wallon, les premières rencontres fédérales ont également débuté. Le 28 mars, nous nous sommes entretenus avec le vice-premier ministre David Clarinval, également en charge de l'Emploi, l'Économie, l'Agriculture et la Sécurité alimentaire. Étant donné la diversité de ses attributions ministérielles, cruciales pour notre secteur, de nombreuses thématiques importantes ont été abordées : la situation économique de notre secteur, la politique industrielle, la compétitivité, la flexibilité du travail, les achats transfrontaliers, les relations au sein de la chaîne et les pratiques commerciales déloyales, la politique alimentaire, la sécurité alimentaire, la radicalisation du débat sur l'alimentation et la santé, la simplification administrative et même la guerre tarifaire entre les États-Unis et l'Union européenne. Le 29 avril s’est tenue une nouvelle réunion avec le cabinet sur ce qu’on appelle les « restrictions territoriales de l’offre », autour desquelles la situation évolue actuellement au niveau du Benelux et de l’Union européenne.

Le 30 avril, des contacts ont suivi avec le ministre Crucke, sur le climat, la transition écologique et le développement durable, ainsi qu’avec la ministre Simonet (PME). Le 24 avril, nous avions déjà été invités à une réunion avec la ministre Simonet à propos de l'impact de la guerre tarifaire entre les États-Unis et l'Union européenne sur les PME.

Bezoek Jambon

Début mai se sont succédé les entrevues avec les vice-premiers ministres Jambon (Finances) et Vandenbroucke (Affaires sociales, Santé publique). Début juillet, une rencontre est prévue avec le premier ministre De Wever. Toutefois, comme notre économie et notre industrie sont sous pression, une discussion a déjà eu lieu le 6 mai avec, entre autres, le chef de cabinet du premier ministre sur la politique générale, l'économie, la politique industrielle, le travail et l'énergie.

Entretemps, de nouveaux rendez-vous sont fixés avec d’autres ministres compétents en vue de prochaines rencontres. Celles-ci seront l'occasion de souligner les défis auxquels le secteur est confronté et de discuter de solutions concrètes.