Bart Buysse
08.09.2025 Actualité

Un dernier mot de notre CEO

Après sept années d’engagement et de travail intense, Bart Buysse passera le flambeau à la mi-septembre en tant que CEO de Fevia. Il revient sur ce qui l’a le plus marqué et partage les souhaits qu’il adresse à son successeur. « Tu sais comment la journée commence, mais rarement comment elle se termine. »  Cette citation reflète non seulement son parcours en tant que CEO, mais incarne également l’esprit d’un secteur en mouvement permanent et de l’ensemble de l’équipe de Fevia : agile, résiliente et orientée vers l’avenir.

Bart, tu es à la tête de Fevia depuis octobre 2018. Quelles évolutions as-tu observées durant cette période ?

« Ces dernières années ont été particulièrement mouvementées. Nous avons vu l’évolution d’une croissance économique vers une croissance durable, l’essor fulgurant de la digitalisation, tout en affrontant une succession de crises : la pandémie, la guerre en Ukraine, la crise énergétique et la hausse des coûts… Malgré tout, notre secteur a toujours tenu bon. La durabilité et la digitalisation ont connu un véritable essor. »

« Cependant, la complexité réglementaire s’est fortement accrue, notamment en matière de durabilité. La production alimentaire est soumise à davantage d’exigences, augmentant la pression au sein de la chaîne. En tant que fédération, nous avons toujours cherché, avec nos membres, des solutions viables. »

De quoi es-tu le plus fier en repensant à ces années ?

« Il y a tellement de choses dont je suis fier. Par exemple, le fait que nous ayons été reconnus comme secteur essentiel pendant la crise du Covid et que nous ayons trouvé ensemble des solutions : des protocoles de sécurité au travail à la campagne Food Heroes, jusqu’à la production d’un million de litres de gel hydroalcoolique. »

« Je suis également fier de notre roadmap de développement durable, qui nous sert de véritable boussole, et de la manière dont nous avons constamment valorisé notre secteur, tant comme la plus grande industrie du pays que comme la plus savoureuse, active, innovante et durable. »

« Mais ce dont je suis peut-être le plus fier, c’est de notre équipe. À chaque crise, nous avons démontré notre force. Même lorsque j’ai dû m’absenter plusieurs mois pour des raisons de santé, l’organisation a continué de tourner grâce à l’engagement de mes collègues et à la responsabilité de nos présidents. Cela m’a rappelé l’importance de s’entourer des bonnes personnes et de prendre soin de soi. »

Ik ben op heel wat zaken trots. Bijvoorbeeld hoe we tijdens de coronacrisis erkenning kregen als essentiële sector en samen oplossingen boden

Parmi les défis rencontrés, lesquels ont été les plus marquants pour toi en tant que CEO ?

« Le plus grand défi a été de gérer les crises successives tout en conservant une vision tournée vers l’avenir. Parallèlement, il était crucial de gérer les relations au sein de la chaîne et de promouvoir la collaboration, en particulier lors des périodes de fortes tensions et de pression. »

« Enfin, protéger et renforcer l’image de notre secteur est un processus sans fin et en perpétuelle évolution. Alors qu’autrefois l’attention se portait surtout sur la sécurité alimentaire, les crises ont déplacé le focus sur les négociations de prix, et aujourd’hui, le débat concerne l’alimentation et la santé. À chaque étape, il a fallu assurer la visibilité de notre secteur et protéger son image. »

Quels moments vont te manquer ?

« Nos visites d’entreprises, les contacts chaleureux avec nos membres, le professionnalisme, la fierté et le dynamisme du secteur… mais aussi nos teambuildings, parfois transformés en soirées dansantes improvisées, et notre réunion annuelle toujours relevée d’une touche de rock’n’roll. Je n’oublierai pas non plus mon tout premier jour marqué par un accueil chaleureux et un petit-déjeuner convivial auquel je suis malheureusement arrivé en retard, bloqué dans les embouteillages. »

Welke momenten ga je missen?

Et selon toi, quel avenir pour le secteur alimentaire ?

« Nos entreprises disposent de tous les atouts pour rester des acteurs de référence dans dix ans : qualité, innovation et durabilité. Mais les défis sont de taille : compétitivité, collaboration dans la chaîne, ancrage en Belgique et, bien sûr, notre image. »

« Le secteur, c’est un peu comme un pot-au-feu : de nombreux ingrédients – entreprises, parties prenantes, atouts, défis – que l’on peut mélanger dans la bonne proportion pour obtenir quelque chose de beau et de savoureux. Je suis convaincu que cette équipe et mon successeur, avec les acteurs du secteur, trouveront une nouvelle fois la bonne recette. »

Quel est le conseil que tu voudrais donner à ton successeur ?

« Mon successeur pourra compter sur une équipe fantastique et un secteur passionnant. Un capitaine n’a pas besoin de tout savoir : il doit surtout connaître ses forces et ses limites, s’entourer des bonnes personnes, leur donner confiance, les écouter et encourager leurs initiatives. C’est de là que naissent la croissance de l’équipe et les succès. »

« Construis des relations solides avec les membres et les parties prenantes, avec autant d’empathie que de détermination, et sois fier des entrepreneurs et des salariés qui font vivre notre secteur. Reste flexible, car chez Fevia, on sait comment commence une journée, mais jamais comment elle se termine. Et surtout : n’oublie pas de savourer ces moments ensemble ! »

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