Un étiquetage nutritionnel supplémentaire ? Oui, mais sous trois conditions !
On trouve aujourd’hui une multitude d’informations sur les étiquettes des produits alimentaires. Mais comment savoir quels produits correspondent le mieux à nos attentes nutritionnelles ? Au sein de l’Union européenne, les informations sur les calories et plusieurs nutriments, dont les protéines, le sel, les sucres, et les graisses, doivent être reprises sur l’emballage des aliments. Chaque consommateur européen est donc informé de la même manière pour se concocter une alimentation équilibrée. Pourtant, en 2018, le gouvernement belge a décidé d’aller plus loin en adoptant le Nutri-score, un système d’étiquetage nutritionnel supplémentaire. Chez Fevia, nous ne sommes pas contre, mais nous avançons trois conditions.
Une approche scientifique et européenne
Vous voulez savoir quel produit correspond le mieux à vos attentes ? La réponse se trouve sur l’étiquette ! Encore mieux : c’est le cas partout en Europe et cela qui vous permet de comparer les produits. En revanche, si on devait instaurer un étiquetage nutritionnel supplémentaire, celui-ci devrait également être appliqué au niveau européen, avec une seule représentation visuelle et une méthode scientifique rigoureuse. Par ailleurs, cet étiquetage supplémentaire devrait répondre à des recommandations nutritionnelles identiques à travers l’Europe et faire l’objet de contrôles stricts des autorités nationales.
Une application volontaire
Tant que la législation européenne ne rend pas une nouvelle forme d’étiquetage nutritionnel obligatoire, Fevia est en faveur d’une application volontaire. Les entreprises pourraient ainsi choisir librement d’appliquer ou non un système supplémentaire. C’est notamment une question de coûts. Produire plusieurs étiquettes différentes coûte davantage aux entreprises et finalement ce sont les consommateurs qui en feront les frais. Veut-on vraiment encore payer plus pour nos produits alimentaires ?
Une facilité d’utilisation
Il est primordial que nos autorités accompagnent les entreprises qui souhaitent implémenter tout futur nouvel étiquetage. Elles devraient pouvoir utiliser gratuitement et facilement les outils nécessaires. On pense ici notamment aux outils suivants : logo, charte graphique, manuels explicatifs et module de calcul. Ceux-ci devraient par ailleurs être disponibles dans toutes les langues européennes. Enfin, les autorités devraient lancer des campagnes de communication grand public pour aider les consommateurs à faire les meilleurs choix pour un style de vie sain.
