Bruxelles teste la prime de retour pour les canettes

09.04.2019

Vendredi 5 avril,  un projet-pilote en matière de Prime de retour a débuté en Région de Bruxelles-Capitale. Tout comme le projet similaire en Wallonie, ce projet-pilote s’inscrit dans le cadre de la convention de lutte contre les déchets sauvages signée début 2016 entre Fost plus, Fevia, Comeos et les Ministres Céline Fremault et Fadila Laanan.

Dans le cadre de ce projet-pilote, trois machines dans lesquelles les bruxellois peuvent déposer les canettes ramassées, sont disposées dans trois endroits stratégiques(Place de la monnaie,campus ULB et campus UCL). Les personnes qui déposent des canettes reçoivent en échange un bon d’achat qu’elles peuvent valoriser dans certains magasins. Le test a une période de 6 mois. Une évaluation approfondie sera effectuée afin d’évaluer, entre autre, l’impact sur la propreté publique.

Ce projet-pilote est financé par Fost plus dans le cadre de l’engagement pris en 2016 en matière de lutte contre les déchets sauvages. L’objectif premier du test est d'évaluer si un tel système peut avoir un impact positif et durable sur la propreté publique sans que cela n’ait d’impact négatif sur la collecte de canettes via le système de sac bleu. En effet, récompenser financièrement des personnes qui actuellement trient correctement comme la très grosse majorité des habitants belges n’a pas vraiment de valeur ajoutée.

Fevia est sceptique sur l’impact réel d’un tel système sur la propreté publique. Néanmoins, nous avons, avec les autres partenaires Fost plus et Comeos, accepté d’effectuer des tests afin d’évaluer ensemble l’efficacité du système dans le cadre du plan de lutte contre les déchets sauvages. Cette action, tout comme les autres actions mises en place, sera évaluée et si cela s’avère positif, poursuivie et/ou élargie.

En ce qui concerne la Wallonie, l'objectif est de tester un systéme de prime de retour dans 21 communes durant deux ans. Les deux premières machines ont été installée en octobre 2018. En parallèle, certaines communes ont commencé avec un système de retour manuel (sans machine). Une dizaine d’autres machines ont été livrées la semaine dernière et sont en cours d’installation. Pour l’instant, il n’y a pas encore assez de recul pour tirer des conclusions.