L’industrie alimentaire contribue à créer un environnement scolaire plus sain

03.05.2022

L’offre de boissons et d’en-cas dans les écoles primaires et secondaires flamandes est devenue remarquablement plus équilibrée au cours des 5 dernières années. Ce résultat positif est en partie dû à la déclaration d’engagement que Fevia Vlaanderen a conclu avec le gouvernement flamand en 2016. Les résultats positifs du monitoring final du Vlaams Instituut Gezond Leven confirment qu’une politique de santé dans laquelle les autorités et l’industrie alimentaire collaborent de manière constructive peut donner de réels résultats.

En 2016, l’industrie alimentaire a signé, avec les ministres Vandeurzen et Crevits et les coupoles de l’enseignement, une déclaration d’engagement visant à mettre en œuvre une politique de boissons et d’en-cas plus équilibrée et plus saine dans les écoles flamandes. Un monitoring intermédiaire en 2018 a montré que déjà après 2 ans, de nombreuses boissons et de nombreux en-cas pour lesquels la déclaration d’engagement prévoyait un scénario de « disparition » étaient à peine présents dans les écoles flamandes.

Gezond Leven a maintenant terminé son monitoring final qui confirme les évolutions positives de 2018 :

  1. Moins de jus de fruits, de boissons lactées sucrées et de boissons de soja sucrées enrichies en calcium dans les écoles primaires : pour l’offre de boissons de la catégorie de disparition dans les écoles primaires, on constate une forte amélioration comme les années précédentes. 85 % des écoles primaires ne proposent jamais de jus de fruits (contre 67 % en 2018 et 48 % en 2015). En outre, 91 % des écoles primaires ne proposent jamais de boissons lactées sucrées (comme le lait chocolaté) et de boissons au soja sucrées enrichies en calcium (contre 85 % en 2018 et 53 % en 2015). Comme en 2018, les jus de légumes, les eaux aromatisées et les boissons à base de céréales, de fruits à coque et de graines ne sont disponibles dans pratiquement aucune école (99 %). 
  2. Moins de boissons sucrées dans les écoles secondaires : Les écoles secondaires sont également sur la bonne voie. Par exemple, de plus en plus d’écoles choisissent de supprimer de leur offre les boissons rafraîchissantes sucrées (88 % contre 71 % en 2018 et 31 % en 2015), les boissons de sport isotoniques (97 % contre 84 % en 2018 et 67 % en 2015), les boissons fruitées et les nectars sucrés (95 % contre 87 % en 2018). De toutes les boissons visées par la politique de disparition, ce sont les boissons rafraîchissantes sucrées qui ont encore le plus de marge de progression.
  3. Les en-cas malsains presque totalement bannis des écoles primaires : Dans la lignée des résultats de 2015 et 2018, la grande majorité des écoles primaires ne proposent plus les en-cas repris dans la politique de disparition. Par exemple, 91 % des écoles ne proposent pas de biscuits fourrés au chocolat ou autre, de gaufres, de gâteaux, de tartes et autres pâtisseries, de chocolat, de barres chocolatées et de bonbons. 95 % ne proposent jamais de chips, de fruits à coque salés et autres snacks salés. En outre, presque toutes les écoles (98 %) ont supprimé de leur offre les couques, les croissants, les beignets, les pains saucisses, les pizza-baguettes et autres pâtisseries salées.
  4. Une évolution positive pour les en-cas malsains dans les écoles secondaires, avec une marge d’amélioration : pour la plupart des en-cas de la catégorie de disparition, il y a une évolution positive. Par exemple, de plus en plus d’écoles choisissent de ne pas proposer les en-cas suivants : chips, fruits à coque salés et autres en-cas salés (87 % contre 82 % en 2018), biscuits fourrés au chocolat ou autre, gaufres, gâteaux, tartes et autres pâtisseries, chocolat, barres chocolatées et bonbons (63 % contre 55 % en 2018 et 47 % en 2015). De tous les en-cas de la politique de disparition, c’est le dernier groupe, celui des biscuits etc., qui a encore le plus de marge d’amélioration. 

La coopération entre les autorités et l’industrie porte ses fruits

Nadia Lapage, de Fevia Vlaanderen, est très satisfaite du rapport final et y voit la preuve que la coopération porte ses fruits : « Fevia Vlaanderen a conclu des accords sur le type de produits que nos entreprises alimentaires proposent aux écoles. Nos entreprises ont assuré une offre plus équilibrée, conformément aux recommandations, et ont ainsi contribué aux bons résultats de la déclaration d’engagement aujourd’hui. Pour nous, c’est la preuve que travailler ensemble porte ses fruits ».

Le Vlaams Instituut Gezond Leven reconnaît également dans son communiqué de presse que la collaboration porte ses fruits et que la déclaration d’engagement offre des perspectives d’avenir : « La déclaration d’engagement montre que des changements dans l’alimentation proposée dans les écoles sont possibles en unissant les forces. Combiner les actions de différents partenaires renforce la dynamique. Un effet boule de neige est créé et de nouvelles actions inspirantes peuvent être mises en place pour parvenir à une offre alimentaire plus saine et plus respectueuse de l’environnement dans et autour des écoles. À l’avenir, il est donc préférable de poursuivre des collaborations aussi solides. »

Une alimentation savoureuse pour un style de vie sain

Ce n’est pas parce que la déclaration d’engagement a pris fin que notre engagement pour un avenir plus sain s’arrête. En tant qu’industrie alimentaire, nous continuons à investir chaque jour pour être en mesure d’offrir aux consommateurs, jeunes et moins jeunes, une gamme plus équilibrée de produits de qualité. En ce qui concerne les jeunes enfants, nous poursuivons également notre engagement à limiter la publicité alimentaire à leur intention et à ne mettre en évidence que les choix les plus équilibrés. Ces engagements sont explicitement repris dans la roadmap de développement durable de l’industrie alimentaire belge, sous le thème « Une alimentation savoureuse pour un style de vie sain ».

Maintenant que les boissons et les en-cas moins équilibrés ont disparu de la gamme de produits proposés dans les écoles flamandes, le Vlaams Instituut Gezond Leven veut encourager les écoles à proposer des boissons et des en-cas (encore) plus équilibrés. Des subventions telles que le projet « Oog voor Lekkers » et le projet « snack & chill » peuvent contribuer à encourager les élèves à manger plus de fruits et légumes et à boire plus de lait nature.