Notre alimentation reste sûre en période de coronavirus

04.09.2020

En pleine crise du coronavirus, nos Food Heroes ont continué à travailler courageusement. Ils le font dans les conditions les plus sûres, grâce aux nombreux investissements réalisés par nos entreprises. De cette manière, nous avons pu continuer, en tant que secteur essentiel, à garantir l’approvisionnement alimentaire. Mais en période d’incertitude, il est normal que l’on se pose des questions, par exemple sur la sécurité de nos aliments. L’Organisation mondiale de la Santé est très claire : le coronavirus ne se transmet pas par l’alimentation. Nous passons en revue les faits avérés.

“There is no evidence that food or the food chain is participating in transmission of this virus. People should not fear food or food packaging or processing or processing or delivery of food. Our food, from a Covid-19 perspective, is safe.” - Mike Ryan, WHO’s Executive Director of Health Emergencies

Dès le début de la pandémie de Covid-19, toutes les autorités compétentes (AFSCA, EFSA, ECDC, FAO, OMS...) ont déclaré qu’il n’y a aucune preuve que le virus se transmette par l’alimentation. Et aujourd’hui encore, ils ne cessent de répéter ce même message. Le virus se transmet uniquement par les gouttes que les gens produisent lorsqu’ils toussent, éternuent ou expirent. Le coronavirus a également besoin d’un organisme vivant (animal ou humain) pour pouvoir se multiplier et ne peut non plus se multiplier sur une surface.

La Chine a récemment signalé que le coronavirus avait été retrouvé sur un chargement de poulet congelé en provenance du Brésil et sur des crevettes congelées en provenance de l’Équateur. Dans des cas exceptionnels, cela est effectivement possible, mais les scientifiques ont indiqué qu’il n’y avait pas de raison de s’inquiéter. Le virologiste Johan Neyts (KU Leuven) a notamment mentionné dans VRTNWS que les coronavirus ne peuvent pas survivre dans nos estomacs. Nos sucs gastriques sont si acides qu’ils se décomposent.

Il s’est également demandé si le coronavirus trouvé en Chine dans la cargaison de poulet était dangereux. Un virus doit en fait être infectieux pour pouvoir infecter quelqu’un, mais ce virus s’était peut-être déjà décomposé et était donc potentiellement inoffensif. Les virus ne restent pas stables longtemps à une température de congélation d’environ moins 20 degrés. Mais les restes du matériel génétique peuvent encore être détectés.

Il existe un risque d’infection suite à un contact (indirect) avec les aliments. En théorie, vous pouvez être infecté si vous touchez une surface sur laquelle il y a des particules de virus et que vous touchez ensuite votre visage. Différentes organisations internationales de santé considèrent ce risque comme négligeable. Et ce type de risque est géré en appliquant les recommandations et obligations existantes dans les domaines de l’hygiène personnelle, l’hygiène alimentaire et l’hygiène du travail, et en nettoyant et désinfectant régulièrement les surfaces et les objets.

Il ne fait aucun doute que de nouvelles théories émergeront à l’avenir. C’est normal. La communauté scientifique continuera à les étudier et à adapter les recommandations si nécessaire. En tant qu’industrie alimentaire belge, nous continuerons à prendre ces recommandations à cœur, en concertation avec les autorités compétentes, et en premier lieu avec l’AFSCA.

La réponse des experts de l’OMS est donc claire. Visionnez ici leur explication lors de leur récente conférence de presse.

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